Au Coin du Feu

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    Biographie de Gamerol Poing Ardent

    Gamerol (Admin)
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    Messages : 4
    Date d'inscription : 20/08/2017

    Biographie de Gamerol Poing Ardent Empty Biographie de Gamerol Poing Ardent

    Message par Gamerol (Admin) Mar 29 Aoû - 15:40

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    Khâzad-Dûm … Erebor … Ered Luin … Monts du Fer … Montagnes Grises … Montagnes Blanches … depuis Belegost et Nogrod … les nains peuvent être fiers de ce qu’ils ont bâti. 
    Seigneurs, guerriers, artisans, veilleurs, mineurs, buveurs, nous sommes cela dans notre sang … De génération en génération, nous nous sommes transmis nos valeurs, nos traditions, depuis la nuit des temps, les nains ont conquis ce monde avec ses Âges et ses bouleversements. Ici nous sommes chez nous, et nous sommes un peuple libre maître de son destin, n’oubliez jamais cela, vous qui lisez ces lignes, que vous soyez un frère, un elfe, un homme, un hobbit, un gobelin, un orque … ou même un Puissant de Valinor. Par Aulë !
    L’honneur, le serment, la loyauté, l’audace, la force, la bière, sont notre identité, coulent dans notre sang. Dans le mien coule aussi la bienveillance et un tempérament grognon avec une bonne touche de goût musical et de danse, ce qui fait de moi un nain particulier. Et oui, il faut bien que vous ayez envie de lire la suite de mon histoire. Non, non, je n’essaie pas de vous amadouer, loin de là, mais de mériter le temps et l’attention que vous accorderez et porterez à ce récit.

    Clan : Barbebraise
    Origine : Monts du Fer
    Fils d'Odrünn
    Âge : 138 ans
    Combattant de métier dans la légion de fer
    Incroyable talent : bagarreur certifié - ceinture noire de baston générale et poing de mithril de boxe naine
    Arme préférée : la hache
    Ce que je préfère : me battre ! Un scénario de fin ? Hmm : moi seul debout les autres à terre ! Si je célèbre mes victoires écrasantes ? Yes, of course ! De quelle façon ? Une chope de bière à la main en chantant !
    Trait de personnalité irréversible : toujours modeste


    Un nain était assis sur un rondin de bois dans une clairière, écrivant sur un petit carnet à la seule lueur du feu et des étoiles. La fumée s'échappant de sa pipe virevoltait quelques instants devant son visage éclairé avant de disparaître à tout jamais dans la nuit. Capuché sous une sombre cape, on devinait sa longue barbe blanche que le crépitement des flammes dessinait dans la nuit. Un sac de voyage jonchait le sol, auquel était accoudé un bouclier de guerre accompagné d'une puissante hache. Personne à part lui ne sait où il se trouve au moment où il trace ces lignes, quelque part en Terre du Milieu un nain écrivait ...

    Baruk Khâzad !
    Gamerol Poing-Ardent, c’est ainsi que l’on me nomme … et que je me nomme, heureusement je crois bien. Originaire des Monts du Fer dans l’extrême Nord-Est de la Terre du Milieu, je suis né au IIIème Âge au sein du clan Barbebraise. Vous situez à peu près l'arbre généalogique de notre race, l'éveil des Sept Pères et la naissance des Sept clans ? Barbefeu, Longues-Barbes et tralala, ça vous dit quelque chose ? Parfait ! Bah moi j'appartiens aux Poings-de-Fer, l'un des quatre clans orientaux. Ma lignée descend de ceux-là. Je nais donc sous le règne de notre roi Dain Pied d’Acier, petit fils de Gror, seigneur des Monts du Fer. J’espère que son nom ne vous effraie pas, c’est juste un titre. Enfin un titre qu’il n’a pas tiré d’un chapeau de magicien. Il provient tout de même d’une bonne part de réalité. C’est comme le mien : Poing Ardent, car j’ai les poings ardents comme la braise quand j’ai envie de cogner. Il serait peu recommandable, je préfère vous prévenir, de vous mettre en travers de mon chemin dans ces moments-là. Demandez aux orques. Par ma barbe et mon poing ! Ils savent très bien de quoi je parle. J’ai combattu pour Dain durant de nombreuses années, membre de la garnison, j’ai commencé soldat pour finir commandant. J'aime le combat et le maniement des armes. Lorsque deux d'entres elles s'entrechoquent et résonnent avec fracas, un sentiment d'extase et des frissons me parcourent tout le corps. Quand le fer croise le fer ... la terre tremble.
     
    Comme tout nain qui se respecte, j’ai une barbe. Et une belle ! Une longue barbe bien entretenue que j’affectionne beaucoup. Il n'y a pas si longtemps en arrière elle était encore d'un blond éclatant. Les années passent ... Quand je vais chez le barbier, je demande toujours taillée au millimètre près. C’est très important. Si c’est mal fait : poing ardent direct ! Pour tout vous avouer, la baston ne plane jamais loin quand je suis dans les parages. J'ai une réputation de sacré bagarreur que j'assume totalement. Rien de mieux qu'une mêlée générale pour se dérouiller les muscles. Le but me direz-vous ? Se défouler (et tant pis pour ceux qui trinquent), et ma foi, faut bien s'occuper, et surtout faire ce qui vous éclate ! C'est mon conseil.
    J’ai aussi mon propre style vestimentaire, je trimbale toujours mon sac à dos plein à craquer avec moi lorsque je vadrouille. En d'autres circonstances, je porte ma tenue de guerre rouge et or que j'affectionne énormément, avec laquelle je mène mon escadron au combat. Forgée dans le feu brûlant des montagnes de l'Est, elle resplendit comme une étoile brille dans le ciel obscur d'une bataille. La plupart des nains sont vêtus comme des guerriers ou des mineurs. Moi, je suis un guerrier, n’en doutez pas, mais je suis aussi vêtu comme un voyageur, un aventurier aux allures festive et charismatique. J'aime laisser au placard mon équipement de guerre de temps à autre pour me sentir léger à l'intérieur d'une simple tunique et d'un couvre-chef original. Vous savez, la barbe ne fait pas toujours le nain et bien nombreux sont ceux qui n'auraient pas misé une pièce que je puisse avoir mené une guerre un jour. Sans oublier ma hache et mon boubou (un p’tit nom que j’ai donné à mon bouclier). Ma hache n'est jamais loin, toujours à portée de poing. Je sais aussi manier l'épée et le marteau, des armes que je sors moins souvent toutefois. La hache vibre dans mes mains beaucoup plus que nainporte quoi d'autre.

    La plume s'arrête quelques instants, immobile sur le papier, le temps d'une pensée fugitive qui part et qui revient, jusqu'à laisser échapper deux mots à l'encre noire :

    La forge ... les forges ...
    Forger une arme bien tranchante et agréable à manier résonne comme quelque chose de naturel chez moi. Mon clan est passé maître dans l'art de la forge depuis de nombreuses décennies, s'illustrant dans la confection d'armes et d'armures de guerre. Les Barbebraises fournissent nos armées et équipent ses soldats depuis des siècles. Une famille d'artisans et de guerriers qui a su percer les secrets de la forge et du feu pour amener les légions des Monts du Fer sur l'échiquier des plus puissantes armées du continent. Que ceux qui veulent nous défier y réfléchissent deux fois avant de le faire ! Mon père et mon oncle m'ont quelque peu initié à cet artisanat, j'ai fais de belles réalisations dans ma jeunesse. Ça ne fait pas de moi un forgeron, juste un grand passionné du monde des forges et un admirateur du métier ; le marteau frappant l'enclume. C'est dans le feu que naît le métal, dans les mains du forgeron que naît une arme, et c'est dans les mains d'un guerrier que naît une arme de légende ... La hache que je porte aujourd'hui m'a été offerte par mon oncle il y a des décennies de cela. Elle m'accompagne dans tous mes périples et sur le champ de bataille depuis que je me suis hissé au grade de commandant - ouzkhas en kuzdul (j'avais 51 ans à l'époque, voyez comme ça date). Elle ne m'a jamais quitté et je ne l'ai jamais abandonné non plus. Faut dire qu'elle découpe sacrément bien, héhé ... et ça ça me plait. Quand ça tranche dans le vif ça casse de l'orque ! Les trolls me font pas peur et les elfes encore moins. Je dis ça ... je dis rien. Sur un champ de bataille, la disposition des troupes est un élément essentiel pour effectuer des manoeuvres et remporter la victoire. J'ai mené bataille nombre de fois et les tactiques varient toujours. Un ouzkhas commande une compagnie de 49 nains qu'on appelle maznakkâ, elle-même incorporée à une gangbuh - régiment aussi appelé "marche-compagnie" composée de 10 maznakkâ. À l'âge de 67 ans, j'ai atteins mon apogée dans la pyramide de la hiérarchie militaire ; d'ouzkhas, je suis passé à fabarâl soit un général aux commandes d'une gangbuh. Je suis ensuite resté officier (zabad) toute ma carrière.
    Le monde de la guerre a son lot de surprises dont certaines sont bien croustillantes. Une année, nous étions en campagne militaire quelque part à l'Est des Monts du Fer, et, je ne sais plus vraiment pour quelle raison, nous nous sommes retrouvés à affronter des orientaux du Rhûn dans les bois. Vraiment pas un truc de nain ça ... Peuplés d'arbres aux troncs massifs, nous avions creusés à l'intérieur des troncs pour nous y cacher et ainsi prendre l'ennemi à revers pendant qu'il engageait le combat contre le gros de notre compagnie. Je vois d'ici votre air sceptique : un nain qui se cache dans un tronc d'arbre ... impossible ! Et bien moi je l'ai fais, par ma barbe ! Et l'idée s'est avérée des plus payantes ; pris en étau, les orientaux n'ont pas été nombreux à échapper à notre férocité. L'innovation est un risque mais c'est la prise de risque qui fait la différence. Voilà pourquoi la stratégie militaire est si intéressante. On est pas à la Bataille des Cinq Armées ici, bordel ! Maintenant que j'y repense, un nain manquait à l'appel à la fin de cette bataille forestière. Il n'était pas mort au combat, non, il était resté coincé dans son tronc d'arbre. Fort de sa trop grande fierté, il n'avait pas crié pour qu'on vienne l'aider au risque de ruiner sa réputation, mais avait passé l'après-midi à essayer de se dégager tout seul, des heures durant. À mourir de rire. Mais ce nain était un sacré boulet, par les saintes burnes de Mahal ! En revanche, dans une plaine, à terrain découvert, là où les armées se déploient dans toute leur splendeur, charger les rangs ennemis avec tout un bataillon est une autre paire de manches ; mais un pur régal ! Mes gars et moi sommes des passionnés et nous mettons toute notre hargne naine, dressant nos boucliers, brandissant nos haches et nos marteaux, pointant nos lances pour désarçonner l'ennemi, reculant d'un pas, avançant de deux, toujours en formation serrée pour ne jamais rompre le rang. Je combat en première ligne, l'avant-garde comme on dit chez nous, en tant que barâl (l'élite de l'avant-garde qui brise la ligne de front ennemie). J'aime aussi le combat de mêlée où je peux déployer ma hache comme je l'entend. Cohésion, discipline et rage de vaincre sont les maîtres mots dans les légions de fer. Les runes gravées sur ma hache en sont témoins. Je ne suis pas un seigneur de bataille, seules les légendes ont ce privilège, mais un combattant endurci habile et respecté. Tout ça me fait dire que je ne suis pas né de la dernière étincelle, du vécu qui me permet aujourd'hui de tenir pour acquis de solides compétences en stratégie militaire.

    Voilà, mon portrait étant dressé, je n’ai aucun doute quant-à votre réussite pour me reconnaître si vous croisez ma route. J'espère pour vous que cela vous arrive, priez seulement pour que je sois de bonne humeur ce jour là. Héhé ! Mais il paraît qu'on apprécie plus ma compagnie quand je suis ronchon et grognon que quand tout baigne, pour la simple et bonne raison que me côtoyer sous mes plus mauvais jours vaut le détour. Grmpf ! C'est tout ce que j'ai à répondre ... 
    Depuis plusieurs années, je vagabonde à travers les différentes régions d’Arda depuis ma retraite militaire dans les Monts du Fer. Sans m'étaler, j'ai arpenté le Rhovanion, me refaisant un second souffle de vie après des années passées sur les champs de bataille.

    Ma plume vous emmène ensuite dans un incontournable du monde des nains : la Moria. Le sommet de la splendeur architecturale et des richesses acquises par le peuple de Durin. C’est là qu’on y extrait le mithril ; « Aucune lame ne le transperce » rappelez-vous. J'en parle comme si mon pied avait foulé ces mythiques galeries, mais vous savez aussi bien que moi que plus un seul nain ne peuple Khazad-Dûm depuis fort longtemps. Trop longtemps d'ailleurs. Mon coeur n’a fait qu’un bond lorsque je suis arrivé devant la Porte de Dimbril, l’entrée Est de la Moria. Cette incroyable sensation qui vous saisit le coeur et s’empare de vous devant tant d’admiration. Je n'étais pas à la bataille d'Azanulbizar, mais ceux qui en sont revenus ont conté avec quelle fureur et quelle rage se sont déchaînées les armées. Un désastre pour les nains. La raison l'emportant sur l'inconscience, je ne franchis pas le seuil et poursuivais mon chemin. Le fléau de Durin profanait déjà les lieux et il était donc peu recommandable de faire du tourisme. Pourtant ce n’est pas l’envie qui me manquait. Foi de Gamerol, je jure qu’un jour viendra la reconquête de Khâzad-Dûm. 
    Que les nains se lèvent et reprennent leur terre ! Je crois que je m'emballe là ... donc je me calme.
    Devinez où je suis arrivé ensuite. Tadaa ! L’Eriador évidemment. Les contrées de l’Ouest s’ouvraient à moi et je pris la décision de faire une pause quelques temps avant de reprendre ma route. J’ai posé mes bagages dans un petit amas de ruines en Eregion, des ruines elfiques. Je ne voudrai pas être de mauvaise foi, mais bien qu’elles témoignent d’un ancien royaume elfe beau et puissant, elles ne valent pas des places fortes comme Erebor. Très joli pays que l’Eregion toutefois. Ces ruines me servirent comme un camp de base, je me sentais bien établi, avec mon feu de camp et ma cabane de fortune. Pendant plusieurs semaines, j’ai étudié mes cartes et mon livre sur l’Eriador pour tracer mon itinéraire dans ces terres que je ne connaissais pas. Mon objectif : aller dans les Montagnes Bleues, là où jadis des nains s’étaient installés pour en faire un grand royaume. Je quittai l’Eregion pour remonter au Nord, vers Gwingris, avant de passer les sources du Bruinen et ses forêts dans lesquelles la rapidité pour se paumer est déconcertante. Je suis passé dix fois au même endroit en moins de deux heures pour finalement me retrouver perché dans un arbre parce qu'une meute de loups surexcités avait décidé de me mener la vie dure. Un truc de fou .. Je laissai mon camp derrière moi avec regrets. Je n’oublierai jamais ce petit passage de ma vie qui m’a énormément marqué. C’est dingue de voir à quel point on peut s’attacher à la chose où l’endroit le plus insignifiant qui soit au regard du monde. Par ma barbe et mon poing, je suis un grand sentimental on dirait … Il est vrai que j’ai une âme sensible à toute chose que j’estime importante à mes yeux ou qui s’accorde à me séduire.
    Depuis je me balade au gré des saisons un peu partout en Eriador. Je visite, me bagarre et fais des rencontres. J’apprécie énormément la compagnie des animaux, les petits comme les gros. La nature est belle et il faut la préserver, moi je fais le serment de la protéger. J’ai réussi à atteindre les Montagnes Bleues, terme de mon voyage vers l’Ouest. J’ai immédiatement été séduit par ces montagnes. Et que dire du Palais de Thorin : une pure merveille, par la barbe de Dain ! Une forteresse digne de notre puissance et de notre savoir-faire. Il y a fort à faire dans ces montagnes, et les galères ne manquent pas. J'ai donné deux-trois coups de main aux nains de l'Ered Luin, notamment à Gondamon. J'adore cette place forte avec l'animation qui règne entre ses épais murs. Une forteresse comme je les aime. J'ai participé à quelques raids contre les gobelins, des parties de chasse, des rondes nocturnes sur les remparts, et même des expéditions punitives contre ces vendus de poings bourrus. N'allez surtout pas croire que tous les nains connaissent le sens de l'honneur.
    Honnêtement, je n'en ai pas grand chose à cirer des affaires politiques et des problèmes des Montagnes Bleues. Ce ne sont pas mes montagnes et je préfère mesurer mon implication. Je reste un nain autonome et libre de ses actions. Personne ne trace ma route à ma place, parole de Gamerol. Je m'implique lorsque j'estime qu'une cause est honorable à mon cœur et que la cause naine est engagée.
    Après quelques années passées auprès des Longues Barbes, je me suis reconvertis en marchand, pour faire affaires voyez-vous. Je ne suis plus tout jeune bien que j’ai encore de longues années devant moi, et j’ai envie de couler le reste de ma vie en faisant du commerce. Héhé ! C’est quelque chose qui m’a toujours attiré, je ne saurai vous dire pourquoi, mais quand je vivais dans les Monts du Fer j’avais déjà contracté cette attirance pour ce que je considère comme un art en soi : l’art de commercer. Je troque, je vends, j'amasse, histoire de me suffire à moi-même et de faire des bénéfices. En plus, c’est une activité qui permet de rencontrer plein de monde. Les foires et les bazars sont le coeur de cet univers passionnant. Et moi j’aime ça ! La solitude n’est clairement pas pour moi. Je suis un tchatcheur, par ma barbe. Il faut avoir de bonnes relations. J'entends par "bonnes relations" des contacts utiles si vous voyez ce que je veux dire. Ma présence en Comté se fait rare, mais il arrive parfois que je m’y rende pour affaires. Les hobbits sont de braves gens pour troquer toutes sortes d’objets, et les arnaquer est une délicieuse subtilité que je prends un malin plaisir à pratiquer.
    Mes affaires commerciales m'ont mené un peu partout à vrai dire ; on rencontre toutes sortes de personnes dans ce milieu, plus ou moins recommandables. Je reconnais m'être égaré quelque peu durant une période, du temps où j'arpentais les bazars orientaux des terres d'Harad, (bien loin de l'Ered Luin me direz-vous), m'impliquant dans des affaires sur lesquelles ma langue ne s'étendra pas ici. Le commerce peut-être un monde dangereux.

    Revenons à nos barbes, l'Eriador ... voyons voyons, hmm ... qu'est-ce que j'ai oublié à ce sujet ? ... Ah oui ! Les auberges et les tavernes ne manquent pas dans ces régions, ce qui n’est pas pour me déplaire. Aussi c’est là que vous aurez le plus de chance de me trouver, à causer en bonne compagnie autour d’une pinte de bière ou d’une chope d’hydromel. Un elfe que j’ai rencontré à Bree m’a assuré que le cidre est meilleur que n’importe quelle autre boisson. Quelle bonne blague ! C’était un bon bougre, mon intuition me dit qu'il savait se battre. Car nul doute qu’il savait manier un arc ou une lame. L'aura qu'il dégageait m'avait d'ailleurs l'espace d'un instant glacé d'effroi ... En tout cas, et je continue à en rire, son numéro avec le cidre m’a beaucoup amusé. Je sais que le cidre est une excellente boisson, cet elfe n’était pas un amateur, elle n’est malheureusement pas une boisson assez forte pour les nains. Par les saintes burnes de Mahal, je jure qu’un jour je me bourrerai au cidre … (si seulement c’était possible).
    Bref, je suis un vrai écumeur de tavernes à mes heures perdues, alors n’hésitez pas à venir me trouver. Si vous avez un moment, je vous conterai une de mes histoires, ou mieux, vous participerez à une bonne baston, une mêlée générale qui vous fera le plus grand bien ! Franchement un de ces jours on devrait organiser un véritable tournoi de bastonnade dans les tavernes. Bref, pour me contacter, bien que je sois un marchand ambulant, les courriers marchent aussi. Écrivez simplement : "à l'attention de Gamerol, le seul, l'unique, le barbu tchatcheur" et vous pouvez être sûr que votre courrier arrivera à destination.

    Je reste toujours un Maître d'armes qui manie la hache aussi bien que les mots, le combat reste un art que je maîtriserai jusqu'à mon dernier souffle. Je suis né avec une hache dans les mains et je mourrai la hache dans la main gauche, une pinte dans la main droite.

    Quelques mois plus tard après avoir retranscrit les lignes qui précèdent, ce même nain qui écrivait sous une voûte étoilée devant le crépitement d'un brasier nocturne, assis sur son rondin de bois quelque part en Terre du Milieu, ajoutait ces quelques mots à ce récit :
    <
    Aujourd'hui j'ai à nouveau repris des fonctions diplomatiques et militaires en tant que Maître d'armes, laissant de côté pour un temps le commerce et autres trafics en tous genres. Certaines affaires sont derrière moi désormais, du moins je l'espère. J'ai intégré la Compagnie Kheled-Zâram, garnison de nains des Montagnes Bleues dans laquelle j'ai trouvé ma place. Les missions qu'on nous confie sont à la hauteur de l'adrénaline que je recherche. Je vous l'avais dit, ma hache n'est pas encore enterrée. Bien naïf serait celui qui croierai le contraire. Ici c'est nain pour tous et tous pour nain !
    Bien loin de nos montagnes, le dénouement du IIIème Âge est en train de s'écrire. Je n'ignore pas la menace qui plane sur les peuples libres. La fureur du Mordor se déchaîne sous le retour grandissant de Sauron. Je fais parti de ceux qui se dressent sur sa route, de ceux qui viennent faire douter le Grand Oeil de sa toute puissance et tempérer ses ardeurs depuis les hauteurs de Barad-Dûr. L'Anneau est Unique, mais ma hache est est runique ...
    >

    Ni roi, ni prince, je suis Gamerol Poing-Ardent, fier guerrier du clan Barbebraise.
    Je suis un nain de l'Est, combattant des légions de Fer, gardien de l’Ered Luin et voyageur d’Arda. 
    J’espère que ce récit vous aura plu et que mon histoire vous a fait quelque peu voyager avec moi, aventurier dans l'âme, qu'elle vous a fait découvrir quel genre de nain je suis ...

    Pour tous mes frères nains et les peuples libres de la Terre du Milieu,

    Récit d’un nain du Cinquième Bataillon de Fer,

    Par ma barbe et par mon poing !

    " Les vents viennent de l'Est ..."
                                                                            
                                                              Gamerol Poing-Ardent, pour vous servir               
                                                              (et oui j’ai appris les bonnes manières …)


    Carnet personnel de Gamerol, au III Âge ...
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